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Pierre Louis Gratiolet (1815-1865)

11/07/2014 - Lu 3686 fois
Article Alain Morel

 

Né le 6 juillet 1815 à Sainte-Foy-la-Grande¹, fils de Pierre Augustin Gratiolet docteur en  médecine et de dame Charlotte Siorac.

Le jeune Gratiolet termine ses études à Paris, reçu au concours de l'internat , il occupe ce poste en 1839 à l'hôpital de la Pitié, puis à celui de la Salpêtrière.

Il présente une thèse de doctorat en médecine à Paris le 22 aout 1845 intitulée: Recherches sur l'organe de Jacobson, Imp. Rignoux, 1845.

 

Plus attiré par le professorat que par la médecine, Pierre Gratiolet se voit confier une chaire d'anatomie comparée au muséum d'histoire naturelle comme assistant, poste qu'il espère après le décès de son titulaire, le professeur de Blainville en 1850, mais qu'il va attendre de longues années durant.

Il publie de nombreuses notes, mémoires ou articles sur ses recherches dont:

- «Note sur les expansions des racines cérébrales du nerf optique et sur leur terminaison dans une région determinée de l’écorce des hemisphères», in Comptes Rendus de l' Académie des Sciences, Paris, 1854.

- Mémoire sur les plis cérébraux de l'homme et des primates, Paris, A. Bertrand,‎ 1854.

 

Marié le 11 décembre 1854 à Claye-Souilly² (Seine et marne) avec  Catherine-Madeleine Schloesing

Après le décès d' Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, Pierre Gratiolet  est enfin nommé professeur titulaire de zoologie à la Sorbonne en 1863.

En 1864 il est président  de la Société d'anthropologie, dont il est membre fondateur comme Paul Broca.

le 16 février 1865, Pierre Gratiolet décède brutalement à 5 heures du matin en son domicile n° 14 rue Cuvier à Paris, il a 49 ans et 7 mois³.

 

Voici les paroles de Paul Broca, prononcées lors de  son éloge funèbre à Pierre Gratiolet:

« Mais quand l'ami qui nous quitte n'a pas seulement vécu pour la science, qu'il a lutté et souffert pour elle, que malgré l'importance de ses découvertes, l'éclat de son talent, et la dignité de son caractère […] il ne reçoit la récompense tardive de ses éminents services que pour être enlevé presque aussitôt […] alors, Messieurs, nous sentons défaillir en nous la notion de la justice […] Chargé par la société d'anthropologie d'adresser l'adieu suprême à son président de l'année dernière, je ne remplis pas seulement ici le devoir du collègue, je remplis encore celui du compatriote, car ma ville natale compte avec orgueil le professeur Gratiolet au nombre de ses enfants.»

 

 

Notes et références

¹   Archives Municipales de Sainte-Foy-la-Grande

²   Archives départementales de Seine et Marne 

³   Archives de Paris Acte n° 481 du 5ème arrondissement

⁴   In BIU Santé (Bibliothèque interuniversitaire de santé , Paris)  «Eloge funèbre de Pierre Gratiolet, prononcé sur sa tombe le 16 février 1865» , Mémoires de la Société d'anthropologie. Tome II. impr. E. Martinet, Paris,1865 

 

 

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